💭 Les tableaux de Jairo

18 avril 201618 avril 2016

Le peintre Manuel Cruceta Agramonte dit « Jairo », 41 ans, vit à Santo Domingo, où il tient un salon de coiffure pour hommes.

Riosanjuanero d’origine et de cœur (c’est de là que viennent ses parents ), il a vécu dans ce village de 1995 à 1997. Il continue de rendre visite à sa famille de temps en temps, mais pas autant qu’il le souhaiterait. Alors il pioche dans ses souvenirs et peint…

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Jairo, « Mi Casa frente al Río », acrylique, février 2016

Il a commencé à peindre à 13 ans. À 14, il a pu suivre une formation de peinture de l’un des plus célèbres peintres dominicains, Guillo Perez.

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Jairo, « Mi Arbol de Fuego », acrylique, février 2016

Jairo continue de perfectionner son style et sa technique. Ses toiles le rappellent à cette nature qu’il aime tant, toute de simplicité et de couleurs, de la région.

Contact : 
🏠 Jairo Barber Shop
Sector Los Angeles 
Km 13 aut. Duarte Calle 1ra Los Peralejos #60 (Plan)
📞 (+1)829-922-5967
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Publié dans: 💡 Culture, 💭 Expression libre | Tagué: acrylique, art, artiste, chroniques, expression libre, jairo, paysages, peinture

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🎭 Riosanjuaneros Ausentes 2015

Une réflexion sur “💭 Les tableaux de Jairo”

catherine dit :
22 avril 2016 à 16 h 57 min

Réponse

Bienvenue s’il veut exposer avec BELLEVILLE galaxie à Paris …

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Découvrez

Sous le soleil des Caraïbes, les bières fraîches se vendent comme des petits pains… Brahma, Bohemia, Presidente sont les principales marques de bière présentes dans le pays. La « Presidente light », format Jumbo, est celle qui connaît le plus grand succès pour les pique-niques sur la plage ou les soirées entre amis.

Depuis son évangélisation par les colons espagnols, l’île compte une population très majoritairement catholique. Ici, la séparation entre l’Église et le pouvoir est quasi inexistante, et les fêtes religieuses sont nombreuses, sans parler de la Semaine sainte (Pâques), temps de vacances et de fête dans tout le pays. Le culte de la Vierge est particulièrement populaire (on célèbre la Vierge de l’Altagracia, protectrice du pays, le 21 janvier, et la Vierge de Las Mercedes le 24 septembre).

Le basket-ball, « baloncesto » en espagnol, est une institution à Río San Juan. Chaque année, à l’automne, un tournoi oppose les équipes des différents quartiers (Buenos Aires, Gallera vieja, Acapulco, Centro). En 2015, Buenos Aires est sorti vainqueur.

Mérengué, tipico, bachata et reggaeton sont les genres musicaux les plus écoutés sur l’île. Comme partout, les goûts entrent en conflit générationnel, avec d’un côté les plus anciens qui ne jurent que par les musiques et danses traditionnelles et, de l’autre, les plus jeunes qui s’ouvrent davantage aux sons et influences venus de l’étranger. Mais la règle est la même pour tous : il n’y a pas d’âge pour danser et, si c’est pour de la musique, alors on peut monter le son !

Le baseball (« béisbol ») est sans doute le sport le plus apprécié dans le pays. Après l’école, les enfants ont l’habitude de se retrouver pour s’entraîner.

Certains murs de la ville, plus ou moins visibles, sont devenus des oeuvres d’art lorsque des street-artistes ont débarqué à Río San Juan (projet ArteSano, www.artesanoproject.com). Parures éphémères (on repeint lorsque le local change d’objet), elles reflètent la culture locale.

Les galleras, où se déroulent les combats de coqs, restent très populaires dans le pays. Les passionnés y parient de l’argent. Ambiance populaire et très animée garantie !

La « pasola », moto, mobylette ou scooter, est l’un des principaux moyens de transport des Riosanjuaneros. On en voit partout dans les rues : elles se vendent, se rachètent, se réparent jusqu’à ne plus pouvoir rouler !

Très populaire, c’est l’un des passe-temps favoris des Dominicains. Dans la rue, les bars ou devant les colmados, les dominos claquent sur les tables et dans les mains des joueurs, aux quatre coins du pays. On y joue pour se retrouver entre amis, ou souvent pour des pesos, ou simplement pour la passion du jeu. Autour des tables où les parties se succèdent pendant des heures, des emplacements permettent de poser son verre de bière, de rhum ou de refresco.

Boisson gazeuse sucrée non alcolisée, la bière de malte est très appréciée dans le pays. Malta Morena, lancée en 1949, est la marque nationale leader de ce produit présenté comme 100% naturel.

La « sopita », comme sont appelés ici les bouillons-cube, est l’un des indispensables de la cuisine familiale dominicaine. Pas une sauce sans sopita ! De marque Maggi ou Doña Gallina, saveur poule, tomate ou chorizo.

Les week-ends, il est courant de voir des familles ou des groupes de jeunes venir pique-niquer à la plage, avec leurs propres glacières, chaises, barbecue et sono ! L’alcool coule à flots et on se détend en musique.

Très populaires en République Dominicaine, les car wash jouxtent souvent un bar.

Les maisons typiques sont des constructions en bois, très colorées, charmantes mais malheureusement peu adaptées aux conditions climatiques des Caraïbes (chaleur, inondations). Lorsque les moyens du propriétaire le permettent, le bois est remplacé par des briques de ciment et la tôle par des tuiles.

Juan Pablo Duarte y Diez (1813-1873) est un héros national. Fondateur en 1838 de la « Trinitaria », société secrète oeuvrant à l’indépendance du pays, il est, avec Francisco del Rosario Sánchez et Ramón Matías Mella, l’un des pères de la patrie. De nombreuses rues principales du pays portent ainsi son nom.

Pas une fête sans rhum en République Dominicaine, blanc ou ambré, pur, sur glaçons ou mélangé à un soda. Barceló et Brugal sont les principales distilleries de rhum du pays.

Visitez

Playa Preciosa, à quelques mètres à l’est de la Playa Grande. Un petit chemin vous mène à cette plage encore sauvage, appréciée des surfeurs à l’aube. Attention, vagues et courants puissants.

Le parc central, où les jeunes se retrouvent en fin de journée. Le dimanche, vous y verrez des voitures avec sono pour une ambiance jeune et détendue…

La Playa de los Barcos (Plage des Barques) se trouve dans le secteur d’Acapulco, à la point ouest du village (au bout de la Calle Sánchez). De là partent de nombreux bateaux de pêche. Charmante bien que non entretenue.

La calme Playa Magante, bordée de sable gris.

Le parc central, lieu familial où se retrouvent souvent les jeunes, surtout le dimanche soir, pour écouter de la musique.

Cette sculpture de Persio Checo symbolise le rapport de Río San Juan à la mer et à ses richesses. On peut l’admirer sur la Calle Sánchez, à l’entrée de la ruelle menant à la Plage de los Minos.

La Playa Bretón vue d’en haut, également accessible à pied par des escaliers de pierre. Dans le village de Le Breton, accès par le Monument naturel Cabo Francés.

La Long Beach de Puerto Plata. La plage de sable blond est artificielle (une partie proviendrait d’ailleurs des côtes riosanjuaneras), mais n’en est pas moins très appréciée des touristes.

Le parque de Acapulco, devant la Playa de los Barcos… Ana, Flor et Yajayra, voisines, viennent y prendre l’air à l’ombre…

En longeant la Calle Sánchez, à gauche de la Playa de los Minos, vous rejoindrez la petite mais charmante Playa Rompeolas, derrière un muret de mosaïques de l’artiste local Persio Checo.,

À quelques kilomètres, la fameuse Playa Caletón, déserte avant l’arrivée des touristes en fin de matinée. Eau limpide et tranquille.

Le Balneario Arroyo Salado, après la superbe Playa La Entrada. Comme les eaux y sont tranquilles et peu profondes, de nombreux enfants s’y baignent. Très populaire.

La Cancha centrale, adjacente au parc central, où les joueurs de basket et leurs spectateurs de tous âges se réunissent le soir. Les jours de tournois, les habitants envahissent les gradins.

La populaire Playa de los Minos, animée à l’heure où les enfants sortent de l’école et les week-ends ou jours de fête, quand les familles viennent s’y détendre.

Playa de los Guardias, à droite de l’hôtel Bahia Blanca. Très populaire, notamment auprès des sportifs qui s’y retrouvent pour s’entraîner. La caserne des militaires se situe à l’entrée de la plage, d’où son nom..

Sur la calle Padre Billini, le « parquecito », pour une pause à l’ombre…

La Playa de los Muertos, que l’on rejoint par un petit chemin depuis la Playa de los Guardias (au bout de la Calle Gaston F. Deligne) abritait auparavant le cimetière local. Pleine de mystère, sauvage, elle accueille encore les solitaires et les amoureux…

Le fleuve Río San Juan, duquel la ville porte le nom, est un endroit populaire : l’eau y est fraîche et les habitants ont l’habitude de s’y baigner, les enfants d’y jouer… Certains en profitent également pour laver leur moto !

Le Monument naturel Cabo Francés, pour une petite balade au calme, avec vue plongeante sur la belle Playa Bretón.

La Laguna Gri-Gri est le symbole de Río San Juan, fameuse dans tout le pays. Principal point touristique de la ville, elle accueille chaque jour des visiteurs pour des tours en bateau.

La somptueuse Playa Grande, qui s’étend pour offrir à ses visiteurs aussi bien l’animation (côté est) que la tranquilité (en allant vers l’ouest).

À la sortie de Villa Magante, la belle Playa Rogelio est déserte en semaine et s’anime les week-ends. Restaurants et gargottes vous permettront de vous y restaurer.

Les fresques du projet de street-art ArteSano (www.artesanoproject.com) sont partout dans la ville. Les trouverez-vous ?

3 km avant Gaspar Hernández, une aire de pique-nique et fête (surtout occupée lors des fêtes patronales) longe la Playa Rompeolas. Un ponton brinquebalant, des constructions en cours, deux ou trois gargottes qui s’animent un peu les week-ends…

Rencontrez

Joan, autodidacte, a appris l’anglais en trois mois pour travailler à la Laguna Gri-Gri. Aujourd’hui, il est employé au Resort de luxe Amandera. Il propose également des tours de la ville, qu’il connaît comme sa poche.

Yaneira, du barrio de la Gallera Vieja, tient une casita à la Playa Caletón depuis 20 ans.

« Lourde », Bernardina Núñez Gil, parcourt les rues pour vendre ses donuts. Ce jour-là, alors qu’a lieu la 6ème rencontre des Rio Sanjuaneros Ausentes, elle est particulièrement heureuse d’avoir reçu une médaille témoignant de sa partipation à la vie de Río San Juan.

« El peje », 26 ans. 3 ans qu’il travaille au Colmado del pueblo. Il est également DJ et soudeur.

Josiane Jose et sa fille Viviane, 4 ans. On retrouve sa paletera dans le Parc central, à la Plage de los Minos ou dès qu’a lieu un événement.

« Cacao » Alberto Ceballos, chef cuisinier du Café de Paris. Son rêve ? Développer sa propre agence de lcoation de voitures.

L’ingénieur Miguel Alberto Alonzo, maire de Río San Juan depuis 2006. Et candidat à sa propre succession en mai 2016.

Lourdes, mieux connue sous le surnom « la coneja » (la lapine), court plus vite que son ombre. C’est un personnage clé du quartier de la Gallera Vieja.

Le fameux « Felix », ou Juan Eddy Paulino, auteur-compositeur-interprète à la voix d’or. Sa chanson « Río San Juan » est l’hymne de la ville.

Vicente, qui s’occupe des livraisons du restaurant La Esquina del Sabor.

Adriana López, bien connue des clients du Café de Paris, se consacre à présent à son fils Adrian et à ses études.

Marco, patron français du Café de Paris. Il vit à Río San Juan depuis dix ans et ne s’en lasse pas. Il s’implique veaucoup dans les activités culturelles et touristiques de la ville (il a notamment créé l’App. Rio San Juan pour smartphones).

Bianca María Lantigua et son sourire enchanteur. À quelques mois de devenir maman pour la première fois…

Humberto Suelo García est le « parqueador » officiel de la Laguna Gri-Gri. Vous pourrez également lui acheter bonbons et chips en fin de journée.

Freddy Casona, le patron de « La Casona ». Impliqué dans les activités sociales et culturelles de Río San Juan (il est membre du Club des Lions local), Freddy est une figure notable de la ville.

Beauchamp et sa « paletera », toujours devant la Laguna Gri-Gri. Son slogan : « Quand on veut, on peut ! »

Francisco Batista « Vitico » et Brian, 10 ans, profitant de l’ombre au parc central. Le père travaille comme capitaine à la Laguna Gri-Gri, le fils est en 5. à l’école de la Gallera Vieja.

Neri, originaire de Samaná, son sourire et ses yeux qui pétillent. À la Estrella, où elle travaille.

Oscar Aristides Heredia Lantigua, maître de musique, compositeur, auteur, poète. Ce jour-là, il vient de recevoir une médaille de la ville (Rio Sanjuaneros Ausentes 2015).

« Mileydis », de son vrai nom Sonia Fernandez Perez, commerçante d’Arroyo Grande au sourire ravageur.

Angelina et sa fille de 5 mois Yaeli, vivent en bas du barrio del hospital.

Radames, artisan depuis 30 ans, crée et vend ses pièces (figures de bois, bijoux, coquillages…) à travers la ville.

Arony, tatoueur et coiffeur francophone.

Juan Luis Alonso devant son magasin « La Costa Muebles ».

Le coach sportif Jose Fortunado devant son gymnase « Difinit Gym ».

Miguel prépare des piñas coladas sur la Playa de los Minos.

Iris Jimenez, ici à la Esquina del Sabor où elle a longtemps travaillé.

Joël Pierre, que l’on peut voir travailler au parc ou à la rôtisserie de la Esquina del Sabor.

Mandela, sur la Playa de los Minos où il vend des cocos locos.

Rolando García Mendez est né à la Playa de los Barcos. Il vit aujourd’hui dans la calle Beller, où sa famille a déménagé dans les années 50.

Carmen Estrella (ou « Tía Blanca » pour ses élèves), du quartier Las Mercedes. Elle participe à la création de masques et costumes pour le Carnavarengue.

Alexis Arturo Alcequiez est un enfant de Río San Juan, et plus particulièrement de la Calle Duarte où il travaille avec les touristes.

Juan Tejada, artiste-designer et guide intarissable lorsqu’il s’agit de parler de son village…

Carlos Valbuena, dit « Papa », est guide à la Laguna Gri-Gri.

Elena Ovaez, barmaid à la Estrella depuis 2002.

Diomades, employé postal le jour, roi de la junkfood la nuit.

Stéphane, patron français du café-bar-restaurant-boulangerie Estrella, alors qu’il prépare son pain le matin.

Mieux connue sous le surnom « la flaca » (la mince), Arilenny Custodio, originaire d’Azua dans le sud du pays, est barmaid à D’Margarita depuis 2013. Elle crée elle-même ses vêtements et change de couleur de cheveux presque chaque semaine !

Dariel Rosario, dit « Ariel », bientôt 20 ans, adore la musique, surtout romantique. Il vit dans le barrio El Eden. Il étudiait le tourisme à la UTESA, avec beaucoup d’ intérêt , mais a dû arrêter pour des raisons économiques.

Felix, capitaine de bateaux à la Laguna Gri-Gri.

Le pétillant Edward Flete, qui travaille au Café de Paris.

Roberto Reyes, naturopathe.

Teófilo Martínez, qui vient de la Novilla, Cono de Vuel, cultive des avocats, des frutas del pan, des viveres. L’âne s’appelle Moreno el burro.

Doña María Prebiteria a élevé 10 enfants. Aujourd’hui, elle a tant de petits-enfants qu’elle ne se souvient jamais combien !

Alexandra Jean, 14 ans, écolière. Après l’école, elle parcourt les rues avec ses soeurs pour vendre des popcorns et des cacahuètes grillées qu’elle prépare elle-même.

Lalin tient des colmados depuis 35 ans. Celui-ci, « le Colmado Rodriguez », est une institution du barrio de la Gallera Vieja.

Amilcar, le roi des empanadas !

Rafael Matos et Pedro Esteves, du Portugal, en train de terminer les travaux avant l’ouverture de leur bar « Terraza Laguna ».

Jose Francisco dit « Negro », originaire de la campagne de Gaspar Hernández, avec sa carretilla de fruits et légumes, sur la Duarte.

Osiris Rodriguez, en train de travailler dans son atelier de la Gallera Vieja.

Modesto García Mendez, connu comme » Romeo » ou « Gago ». Voilà 10 ans qu’il livre chaque jour le journal « Listin Diario ».

Catherine Acosta, 20 ans, dessine depuis toujours. Elle signe aujourd’hui de nombreuses fresques murales de la ville.

Tommy Bautista travaille avec les touristes depuis 8 ans. Pour lui, Río San Juan doit se conjuguer au futur.

Nelson, devant la Laguna Gri-Gri, attendant avec impatience le lancement du Carnavarengue 2016.

Ramona et Joël, dans leur bar « El 22 », barrio Acapulco.

Pablo Frómeta, en train de réparer un moteur de barque dans son atelier face à la Playa de los Barcos.

Machante vend des noix de coco fraîches devant la Laguna Gri-Gri ou sur la Plage de los Minos.

Carlito, 33 ans, vient d’ouvrir son commerce d’empanadas.

Le champion national de surf, Junior Gomez , devant son école de la Playa Grande.

Javier Ferreira, l’un des journalistes de la ville. Pour son programme « Costa Verde 081 », il est partout, tout le temps. Et à suivre absolument.

Tony « Papito » travaille depuis 28 ans comme vendeur à la Playa Caletón. Il se présente ainsi : « Le numéro un du service ! »

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